Une délégation de haut rang des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) s’est rendue discrètement à Tel Aviv fin octobre 2025. Conduite par plusieurs figures clés de l’état-major — le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe, les généraux Bernard Kaliba Taty et Emmanuel Kaputa Kasenga — cette mission avait un objectif précis : rencontrer les responsables du géant israélien de l’industrie de défense, Elbit Systems.
Cette initiative, pilotée par la présidence congolaise, témoigne de la volonté d’accélérer la modernisation d’une armée affaiblie par des décennies de conflits dans l’Est du pays.
Les échanges avec Elbit Systems ont porté sur des acquisitions concrètes : obus de mortier de 120 mm, systèmes anti-drones embarqués, équipements radio et de communication. Des choix qui traduisent l’urgence stratégique des FARDC face aux tactiques asymétriques des groupes armés, mais aussi face à la prolifération de drones artisanaux qui compliquent les opérations militaires dans les zones de conflit.
Cette visite secrète s’inscrit dans une coopération militaire grandissante entre Kinshasa et Tel Aviv. La présence de Kahumbu Mandungu Bula, dit « Kao », conseiller spécial du président Tshisekedi pour les dossiers sécuritaires sensibles, en est la preuve. Kao s’était déjà rendu en Israël en mars 2025 pour aborder des questions de cyberdéfense, aux côtés du frère du président.
En renforçant ce partenariat avec Israël — reconnu pour son expertise en contre-insurrection et en technologies de pointe — la RDC cherche à acquérir l’avantage stratégique nécessaire pour reprendre pleinement le contrôle de son territoire.
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