Le développement de deux nouveaux blocs pétroliers offshore par TotalEnergies au Nigeria est aujourd’hui fragilisé par un recours en justice. La société Zebbra Energy, ancien titulaire de la licence, a fait appel de la révocation de son permis sur l’OPL 248 — un bloc ensuite divisé et attribué à TotalEnergies et à son partenaire nigérian Sapetro. Cette procédure d’appel, révélée en novembre 2025, maintient une incertitude juridique autour de l’acquisition de ces actifs stratégiques.
Contexte et acquisition par TotalEnergies
L’OPL 248 avait été retiré à Zebbra Energy par les autorités pour non-performance. Après sa révocation, le bloc a été découpé en deux licences — PPL 2000 et PPL 2001 — mises aux enchères lors du cycle d’attribution de 2024. TotalEnergies, qui avait déjà injecté près d’un million de dollars dans le retraitement de données sismiques, a remporté ces blocs avec Sapetro. Le contrat de partage de production (PSC) a été signé en septembre 2025 et salué par le régulateur comme un signal fort de l’amélioration du climat d’investissement au Nigeria.
Les implications du recours judiciaire
Ce litige survient à un moment clé : TotalEnergies a annoncé un plan d’investissement de 6 milliards de dollars dans l’énergie nigériane. Bien qu’un premier jugement ait rejeté une contestation précédente de Zebbra Energy, l’appel en cours pourrait introduire un risque juridique majeur pour la multinationale — retardant ou compromettant ses projets offshore.
Cette affaire met en lumière les défis structurels et la complexité du cadre légal nigérian, malgré les réformes engagées pour renforcer la transparence et attirer les investisseurs étrangers.
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