Loïc Mackosso est un homme d’affaires dont le parcours s’apparente à une quête héroïque. Né d’un pays au potentiel immense mais souvent sous-estimé, il a forgé sa destinée avec une détermination qui rappelle les idéaux de Nietzsche : la volonté de puissance comme moteur de transformation. À 43 ans, il incarne une force tranquille, un bâtisseur résolu, convaincu que le continent africain peut rivaliser avec les plus grandes économies du monde.  


Les racines d’un rêve éveillé

Dans les premières pages de son histoire, Loïc Mackosso grandit au Congo, un pays riche en ressources naturelles mais en quête de leadership audacieux. Diplômé en droit des affaires à l’Université de Lille, il quitte son sol natal pour découvrir de nouvelles perspectives. Là-bas, il absorbe les méthodologies occidentales tout en gardant ancrée en lui la vision de contribuer à l’épanouissement de l’Afrique centrale.

Comme un alchimiste, Mackosso transforme les défis en opportunités. À travers son cabinet Aries Investments, il a participé à des projets de plus de 500 millions de dollars, avec un objectif d’un milliard d’ici 2024. Derrière ces chiffres, il y a un homme convaincu que chaque transaction est une pierre posée sur l’édifice du renouveau africain.  

Une œuvre humaine et financière  

Dans un monde où les grandes décisions financières se prennent souvent loin des préoccupations locales, Mackosso fait figure d’exception. Il ne voit pas les projets comme de simples investissements, mais comme des leviers pour libérer le potentiel de toute une région. Le financement de la centrale électrique de Kribi ou encore la restructuration des aéroports congolais incarnent cette vision. Ces initiatives, méticuleusement conçues, répondent à la fois aux exigences économiques et aux aspirations des communautés locales.  

Le leadership comme art de vie  

Comme les héros des récits de Paolo Coelho, Mackosso est guidé par une étoile intérieure : celle de la résilience. Sa capacité à naviguer entre les complexités d’un monde globalisé et les réalités africaines l’a propulsé dans les cercles de décision les plus influents. Président du comité d’audit de la Banque Postale du Congo, il joue un rôle clé dans la structuration d’un système bancaire africain robuste et innovant.  

L’homme derrière le professionnel

Au-delà des salles de réunion et des transactions internationales, Mackosso reste profondément attaché aux valeurs humaines. Avec Saturday Bootcamp,une initiative sportive qu’il a cofondée, il offre un espace où jeunes et moins jeunes apprennent à se surpasser. Comme il le dit souvent, “le potentiel humain est le plus précieux des capitaux.”    

Pour les jeunes Africains de la diaspora, Loïc Mackosso incarne l’espoir que les rêves peuvent se réaliser, peu importe leur point de départ. À travers son parcours, il prouve que l’équilibre entre ambition personnelle et contribution collective est possible. Il est la preuve vivante que l’Afrique peut produire des leaders capables de rivaliser sur la scène mondiale.  

5 Questions pour Loïc Mackosso

1. Comment votre éducation au Congo et en France a-t-elle façonné votre approche du leadership ?  

2. Quels défis spécifiques rencontrez-vous dans le financement des projets africains face aux investisseurs internationaux ?  

3. Comment Aries Investments équilibre-t-elle le rendement financier et l’impact social ?  

4. En quoi le sport, via Saturday Bootcamp, reflète-t-il vos valeurs personnelles dans la gestion d’entreprise ?  

5. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Africains souhaitant naviguer dans des environnements aussi complexes que la finance internationale ?  

Loïc Mackosso est plus qu’un banquier d’affaires ou un investisseur : il est un architecte du futur africain. Son parcours illustre une vérité universelle : avec vision, courage et discipline, rien n’est impossible.

Ismaël Diouf / Business Africa

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